Cinéma avec Ozon

Publié le par Frédéric Chapuis

« Frantz » François Ozon. Une semaine après, je l’ai oublié… c’est embêtant. Je revois de décors inutiles, une intrigue quand même abracadabrante, il faudrait relire la pièce de Maurice Rostand, L'homme que j'ai tué, reprise par Ernst Lubitsch. Le sujet du pacifisme est à la fois traité, et évincé, au profit des souffles de « l’amour impossible », grand orage de « to be or not to be l’amant, puis le mari de la femme de son meilleur ami », habités des vertus du mensonge et ses hics et ses hocs. Les caricatures ne manquent pas. Non plus les points sur les « i ». J’ai vu une volonté de créer une fresque, avec le péché de cette illusion que plus il y a d’argent meilleur le film serait. Un producteur des grandes années d’Hollywood ne martelait-il pas : « I want to see my money on the screen ! » Je n’ai pas envie de revoir ce film, or le goût de « revoir », comme un livre que l’on relit, souvent avec un bonheur décuplé, est mon élan préféré.

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